Les gants sont avec les souliers la seule partie du costume que l’on ait employée sans interruption depuis plus de mille ans.
L’importance du gant s’accrut des symboles qu’il représentait. Donner son gant à un chevalier, c’’était lui confier quelque mission délicate ou périlleuse qu’il ne refusait jamais. Plus tard, on se servit de cette partie du costume pour les cérémonies féodales de l’investiture ; on en vint même dans certaines contrées à stipuler parmi les redevances d’une terre, le payement d’une (...)
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Les vieux métiers
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Le gantier-parfumeur
12 février 2005, par Mireille -
Le Bourrelier
30 janvier 2005, par MireilleLe bourrelier joua pendant plus d’un millénaire un rôle primordial au service de l’agriculture. Grâce à son savoir naquit l’attelage, permettant de capter toute la force de la bête de trait venant de son poitrail et de son encoulure. Les progrès, de la sorte, furent considérables pour l’agriculture : labours plus profonds, charges plus lourdes transportées à moindre effort.
C’est en 1268 que la corportation fut définie par rapport au sellier, métier urbain. Elle réalisait des colliers de chevaux et (...) -
Le Cloutier
30 janvier 2005, par MireilleAssembler et maintenir solidement ont toujours été le souci des artisans. Quel progrès de passer de la liane retenant différents madriers aux chevilles et aux clous pour maintenir les planches !
Le langage populaire dit bien "planter son clou" pour s’établir durant un long moment ou "river son clou à quelqu"un " : le faire taire par une réponse appropriée, c’est-à-dire le clouer sur place, ne pouvant plus, de fait continuer sa conversation et "un clou chasse l’autre" : un nouveau souci fait oublier (...) -
Le Charron
27 août 2004, par MireilleDe tout temps on a voulu se déplacer le plus rapidement possible en transportant de lourdes charges. Les besoins de la guerre motivaient les mêmes obligations. Même les rois fainéants se déplaçaient dans de lourds chariots tirés par des bœufs. Mais leurs roues étaient pleines.
Quels progrès lorsque le charron sût faire des roues à moyeu à la fois plus légères et plus résistantes.
Les forgerons ne reçurent les charrons dans le compagnonnage qu’en 1706 et à la condition expresse qu’ils s’inclineraient (...) -
Le Cordonnier
27 août 2004, par MireilleCordoue fut au Moyen Age le centre de travail de cuir de luxe, appelé à son origine, Cordouan. Ceux qui le travaillait furent les Cordouaniers, qui devinrent bien vite les cordonniers. Les sueurs, (du latin suere signifiant coudre) étaient les ouvriers de la chaussures.
Le développement des cordonniers engloba rapidement les sueurs. La première qualité du cordonnier est de reconnaître la qualité du cuir, unique matière qu’il emploie. " St Crépin,St Crépinien, prie pour moi " a dit pendant des (...)